La société créée en mai 2015 a breveté le concept et en est au stade de la R&D, avec l’objectif de livrer son premier démonstrateur opérationnel en 2018. Une maquette présentant le concept a été exposée au dernier salon Innorobo. Pour Asma Bouaouaja, cofondatrice de la société: » le fait que le drone soit relier par un cordon d’alimentation permet des vols de durée illimitée. C’est un très gros bourdon qui bien que pesant 90 kg, sera capable d’apporter une grande précision à l’extrémité de ses bras robotisés. Cette plateforme volante sera en mesure d’effectuer des tâches complexes dans des endroits difficiles d’accès, à un coût bien inférieur à celui de la mise en place d’un échafaudage par exemple. Le robot sera capable de faire de la soudure, du nettoyage de surface par laser, ou tout autre travail d’entretien ou de routine. »
Les ingénieurs et techniciens pourront travailler à distance, en toute sécurité, le contrôle du bras du robot se faisant via un flux vidéo et un retour de force sensitif tandis que le drone pourra planer en mode quasi autonome.
Dès le départ du projet, la société a établi un partenariat avec Kuka, un fabricant de robots industriels qui offre des bras robotisés 7 axes avec retour de force. Comme pour tous les robots industriels, à partir d’une position de base fixe, le bras de robot peut dériver de la position exacte en fonction de données fournis par des capteurs placés au niveau des articulations gérant l’outil. Le retour de force repose généralement sur des capteurs de couple également mis en œuvre par les moteurs des articulations. Cependant, une précision sub-centimétrique à la pointe de l’outil lorsque la base du robot est à bord d’un drone mobile est beaucoup moins évident.